12.2.11

Jeu Erotique #2




Le lieu: Une voiture
Le personnage: Un jeune puceau
L'objet: Un miroir



Nous allions vite, trop vite. Il voulait me montrer qu’il était un homme. Pourtant il laissait transparaitre tout de sa jeunesse et de son impatience. Cela m’amusait et je me prenais au jeu de la séduction. Je sortis mon miroir et entrepris de me remettre du rouge à lèvres. Je voulais le rendre fou de désir et accentuais chaque geste sensuel à l’extrême. Je sentais son regard anxieux et troublé se poser sur moi, cela m’excitait terriblement. Je le désirais… Je mis ma main sur sa nuque et caressai doucement son cou tout en enfonçant mes ongles dans sa peau. Plus nos corps se rapprochaient, plus il se concentrait sur la conduite, comme pour ne pas donner d’importance à ce qui allait se passer. Je me rendais compte du pouvoir que j’avais sur lui, et prenais plaisir à voir son sexe se gonfler dans son jean troué… Je lui soufflais légèrement dans l’oreille, et posai ma main sur sa cuisse. Il se tourna vers moi comme terrifié. Je faisais semblant de ne pas le voir et gardais ma main bien au chaud au creux de son aine. Il arrêta la voiture, jeta son corps d’adolescent sur mon corps de femme. J’avais envie d’une lutte dans cet espace confiné. Je le repoussais et l’enfonçais bien profond dans son fauteuil, je l’enfourchais pour sentir son sexe dur se coller contre mon clitoris gonflé. Son souffle s’entrecoupait, et une envie goulue se dégageait de lui. Il me renifla, me toucha, me serra, me regarda. Il s’étendit longuement sur mes seins me mordit les tétons, les lécha avec application, les pinça, grossièrement, remplit de la peur des premières fois.

11.2.11

Jeu Erotique #1

RÈGLES DU JEU: Écrire un texte érotique à la première personne. Celle des deux qui n'écrit pas impose librement:
  • le lieux où se déroule l'action,
  • la personne avec qui se déroule l'action (sexe et caractéristique de son choix)
  • un objet qui devra être utilisé de manière érotique.



PREMIER ROUND



Le lieu: Une forêt
Le personnage: Un homme qui parle une langue étrangère
L'objet: Une tartine de fromage de chèvre



J’avais l’alcool triste cette soirée là, je les découvrais odieux, ils s’écoutaient parler et ils avaient des petits paquets de bave séchée aux coins des lèvres. Je suis sortie, j’ai claqué bien fort la porte, et ça m’a apaisé. Il ne faisait plus très chaud mais j’ai enlevé mes chaussures pour marcher pieds nus. J’entrais dans la foret, je sentais l’haleine moite de la terre ; et les arbres respirer. Il était brun, il parlait avec ses mains, il était italien ou bien grec, je n’ai jamais su. Il sortait, inévitablement lui aussi, de la soirée ; mais je préférais croire qu’il sortait de nul part. Il a étendu sa veste sur l’herbe embuée, il ne m’a pas déshabillé, il a juste retroussé ma jupe, il me léchait à travers ma petite culotte, je fermais les yeux et m’appliquais sérieusement : m’imaginer entourée d’autres hommes, italiens et grecs, en train de me caresser, de se caresser, de se branler au-dessus de moi, plusieurs mains me caressant, plusieurs bouches me mordant, je leur parlais dans mes pensées, j’étais grossière et vulgaire. Je sentais poindre l’orgasme, je n’étais plus que tressaillements, je lui tenais résolument la tête, qu’il ne s’arrête pas, qu’il continue et me laisse imaginer mes petites saynètes salaces, pleine de leur foutre imaginaire qui dégouline entre mes seins, sur ma bouche, dans mes cheveux. Il a finit par me retourner, il m’a déconcentré, je le sentais derrière moi, il était lourd et respirait un mélange épicé de sueur, de rhum et de clopes industrielles. J’avais froid, j’ai remis mes chaussures ; on est rentré, j’avais les cuisses qui collaient. On a dormi enlacé sur un matelas une place comme des collégiens. Il ne parlait pas, il me caressait le bras, me serrait la main. J’avais la tète qui tournait. Quand je me réveille, il est debout adossé contre le mur. Il me regarde violemment et il mange. Il est nu, je l’observe, et il bande. Son sexe en érection est gorgée de sang, violacé. J’ai l’impression que sa queue va exploser. Son regard m’excite, il me regarde avec conviction, explore mon corps minutieusement avec ses yeux, presque gravement. Je ne crois pas qu’il m’ait parlé, il m’a juste donné sa tartine et cette fois-ci il a arraché ma culotte. Un peu dans les vapes, je me retrouvais à moitié nue, une tartine de chèvre à la main, la langue d’Andrea, ou bien était-ce Kostas, faisant des aller-retour entre mon cul et mon sexe, et son nez, et ses pommettes, et son menton. J’avais l’impression d’être une star de cinéma. Ça me plaisait pas mal; de me faire lécher au petit-déjeuner, je n’étais pas complètement là, et j’essayais même de me concentrer sur ce que je mangeais. C’était savoureux. Il aimait ça, je l’entendais gémir, je le voyais se tortiller contre le lit. Il glissait ses mains partout. Il m’empoignait les fesses, et délice suprême m’enfonçait ses doigts dans les deux trous à la fois. J’ai cru que j’allais m’étouffer. J’avais l’impression de lui baiser la bouche avec mon sexe, je me pinçais les tétons jusqu'à m’en faire mal. Comme si il n’en avait pas assez de toute ma chair, il se cramponnait, s’agrippait à mon corps comme à une bouée de sauvetage. J’ai jouis désespérément. Puis j’ai finis la tartine ; il me regardait toujours aussi sauvagement, il était beau comme un pirate, avec ses belles lèvres pleines et sucrées et luisantes. C’est certain, s’il avait pu, il m’aurait tartiné de fromage.


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