4.10.11

Jeu Erotique #6

Les contraintes de notre ami Jacques avaient donné lieu au Diable Empourpré. Il nous fait le grand plaisir de jouer avec nous. 

Une salle de sport, 
une femme en fauteuil roulant, 
un gant de boxe.

Une perle à son poignet, elle observait sans y penser la goutte de sueur qui grossissait. Allongées sous la barre de traction, ses pensées s’écrasaient dans les tubes au néon. Elle s’efforçait d’observer, de répéter ses mouvements. Son corps, tous ses muscles tendus s’attendrissaient pourtant entre les plis de son short où elle gardait derrière ses lèvres le foutre de son homme. Elle s’arrêta.
Lui, à quelques mètres de là, immobile, les yeux clos, la nuque déposée, un gant de boxe glissé sous son crâne, mesurait avec plaisir son sexe diminuer, se dégonflant, se tordant entre l’image d’une beauté un peu vague et celle plus précise d’une limace éventrée.
Aussi, maintenant, tous les deux, dans un miroir sans reflet, sans un regard porté, ils s’imaginaient l’un l’autre, l’un ressentant l’autre.
Elle dit : « tu te souviens de mon accident » Ses membres en morceaux, sa chaire enfoncée.
Il chérissait ce corps qui revenait de l’enfer. Il pensait, mon bel amour tu as connu l’enfer.
Il s’approcha pour la saisir. Elle fit semblant de se crisper. Elle lui dit quelque chose. Un mot de passe, une clef. Son short arraché sec dans un souffle  rose et blanc, sa bite plus solide que jamais ouvre alors son beau trou du cul encore moite.
Ils rirent.


Un supplément

Ils allaient danser sur moi. Et moi je rêvais machinalement, j’avalais l’odeur de sel et de cuir qui fuyait de mes gants. Ils me surprirent. Je me croyais  seule dans la salle de sport. Je compris vite. Ils marchaient sur le même sol, un pacte entre eux était conclu. Déjà  leurs mains m’enlevaient du fauteuil roulant, je me laissais tomber, je ne résistais pas. Lui s’empara de mon dos, elle de mon ventre. Ils me mirent nu. Puis ils m’attaquèrent. Je ne sentais pas leurs dents, je ne sentais pas leurs langues courir sur mes cuisses et se rejoindre par moments, se toucher et repartir mais je sentais le sang qui tournait sous ma peau. Maintenant lui me prenait tandis qu’elle maintenait ma tête sous son cul et moi, malgré moi, je gonflais mon vagin autour de son sexe et poussais mon visage plus profond dans sa chatte. Alors que lui  venait, je sentais d’elle un liquide brûlant me dévorer les yeux et pénétrer ma bouche,Je m’étouffais, j’étais trempée d’urine.
Ils dansèrent  sur moi encore un peu, puis m’abandonnèrent.